Foire Aux Questions

L’énergie éolienne
Implantation des éoliennes et impact sur le territoire
Quels sont les critères de sélection d’un site pour l’installation d’éoliennes ?
Les différents critères de sélection sont les suivants : Les facteurs géographiques pour s’assurer que la vitesse moyenne du vent est suffisante. À 30 km/h produit environ huit fois plus d’énergie qu’un vent à 15 km/h. Les réglementations locales qui changent en fonction des communes d’implantation
Quelles réglementations encadre l’implantation d’un parc éolien ?
Il existe trois principaux éléments qui composent une éolienne : – Le rotor, permet de tenir les pales de l’éolienne grâce à un moyeu central, qui permet une rotation fluide quand le vent souffle. – La nacelle, située derrière le rotor, elle est composée d’un générateur électrique et d’un multiplicateur. Le générateur convertit l’énergie mécanique transmise par les pales en énergie électrique. Le multiplicateur ajuste la vitesse de rotation pour optimiser cette conversion. – Le mât, aussi appelé la tour, qui supporte les autres et qui donne toute sa hauteur à l’éolienne. En effet, le mât permet grâce à sa hauteur minimiser les perturbations dues aux turbulences proches du sol (bâtiments, arbres…) pour garantir une captation optimale du vent. Sources : France Renouvelables : https://www.france-renouvelables.fr/guide-energie-eolienne/energie-eolienne-composants-cles-fonctionnement-eolienne/
Quelles réglementations encadre l’implantation d’un parc éolien ?
Son implantation est régie par 3 codes : ceux de l’énergie, de l’urbanisme et de l’environnement. Pour en savoir plus : https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/eolien-terrestre
Comment sont prises en compte les préoccupations des riverains dans un projet éolien ?
Pour chaque projet éolien, en plus des enquêtes publiques, Kallista Energy prévoit des consultations publiques, pour informer les riverains du projet, recueillir leurs avis et prendre compte leurs intérêts. Plusieurs consultations peuvent être organisées dans les communes en fonction des évolutions du projet. L’objectif est que les riverains soient les mieux informés possible sur le projet.
Combien de temps faut-il pour développer un projet éolien ?
En moyenne un parc éolien en France mettra environ 7 ans avant de rentrer en phase d’exploitation. Cette durée comprend différentes phases : – La phase de développement, qui implique l’analyse de préfaisabilité, concertation, études (environnementales paysagères, acoustiques…), enquête et concertation publique – La phase d’autorisation, qui implique la demande d’autorisation environnementale – La phase de construction, qui implique la décision rendue par le préfet, le chantier et le raccordement
L’énergie solaire
Généralités
Parc agrivoltaïque et parc solaire au sol, quelles différences ?
L’agrivoltaïsme est la conjoncture des mots « agriculture » et « photovoltaïque ». L’agrivoltaïsme consiste à associer sur un même terrain une production agricole et une production d’électricité solaire, grâce à la présence de panneaux photovoltaïques. Un parc agrivoltaïque doit durablement contribuer au maintien ou au développement d’une activité agricole, en assurant à l’exploitant une production agricole significative et un revenu durable. Dans un parc agrivoltaïque, les panneaux solaires offrent également des avantages pour les cultures et les animaux (protection contre les aléas climatiques). Les parcs solaires au sol sont souvent des projets de grande envergure (souvent plus d’une dizaine d’hectares). L’objectif est ici de valoriser de vastes surfaces planes non utilisées ou artificialisés (anciennes carrières, délaissés d’autoroute…).
Combien de temps faut-il pour développer un projet solaire ?
Il faut prévoir environ quatre ans entre la signature des accords fonciers, conclus entre le propriétaire du terrain et Kallista Energy, et la mise en service du parc. Ce délai inclut la réalisation des études d’impact environnemental sur les quatre saisons (soit 1 an), le temps d’instruction des services de l’État (1 an), ainsi que le délai de raccordement, qui est en moyenne d’un an. Un point d’attention particulier est porté à la concertation publique, qui constitue une étape essentielle tout au long du projet pour recueillir et intégrer les avis des parties prenantes. Enfin, le chantier dure entre 6 à 12 mois en fonction de la taille du parc.
L’énergie solaire est-elle vraiment écologique ?
Oui, l’énergie solaire photovoltaïque affiche un bilan carbone bas par rapport aux autres sources d’énergies. Sur l’ensemble de son cycle de vie, elle génère environ 32 gCO₂eq/kWh pour des panneaux fabriqués et transportés en Europe, contre 25,2 gCO₂eq/kWh pour des panneaux français, soit plus de 10 fois moins que les énergies fossiles comme le gaz, qui émettent jusqu’à 1000 gCO₂eq/kWh. Même dans le cas des panneaux produits en Chine, le bilan environnemental du solaire reste plus faible que celui des fossiles, avec 43,9 gCO₂eq/kWh en moyenne. En France, un panneau solaire produit en environ un an l’énergie nécessaire pour couvrir sa fabrication, son transport, son installation, et son démantèlement en fin de vie. Ce temps de retour énergétique a été réduit de moitié entre 2015 et 2020. Pour des panneaux produits en Chine, le bilan carbone va être plus important à cause du transport. De plus, un panneau solaire se recycle aujourd’hui à plus de 90%.
Les panneaux solaires contiennent-ils des terres rares ?
Non, en France, la grande majorité des panneaux solaires ne contiennent pas de terres rares. Environ 95% du marché mondial propose des modules photovoltaïques à base de silicium, qui est le 2e élément le plus abondant sur Terre (après l’oxygène), extrait de sable ou de quartz. Les terres rares ont un fort impact écologique du fait de leurs propriétés chimiques qui rendent leur exploitation polluante. En effet, l’extraction, le traitement et la séparation des terres rares présents dans ces métaux, sont très coûteux en énergie, en eau et en produits chimiques.
Quelle est la durée de vie des panneaux photovoltaïques ?
Les fabricants de panneaux PV garantissent une durée de vie de 25 à 30 ans, pendant laquelle la puissance reste au moins égale à 80% de la valeur nominale. La dégradation varie selon le type de module et l’environnement ; elle est en moyenne de 0,5% par an. Source : IEA – PVPS Task 13, “Service Life Estimation for Photovoltaic Modules”, 2021, https://iea-pvps.org/wpcontent/uploads/2021/07/Report-IEA%E2%80%93PVPS-T13- 16_2021_Service_Life_Estimation_4_PV_Modules.pdf.
Les stations de recharge
Généralités
Comment fonctionne une borne de recharge ?
Quelles sont les différentes types de bornes de recharge ?
Il existe deux types de bornes principales : – Les bornes « AC », qui signifie courant alternatif (qui change de direction) et qui permet de recharger sa voiture à des vitesses différentes. La recharge est plus lente mais aussi plus économique. Ces bornes sont souvent disponibles dans les villes. – Les bornes « DC » (direct current), qui signifie courant continu, qui sont délivrés par les bornes rapides et ultra-rapides. Ces bornes sont munies d’un convertisseur, qui transforme le courant alternatif de votre réseau électrique en courant continu, avant de le distribuer à la batterie du véhicule. Elles offrent ainsi une charge bien plus rapide que les bornes AC. En général ces bornes sont présentes sur les aires d’autoroute pour limiter le temps de recharge.
Combien de temps faut-il pour recharger une voiture électrique ?
Le temps de recharge dépend de la capacité de la batterie et de la puissance de la borne : Prise domestique (2,3 kW) : 10 à 24 heures Borne AC (7-22 kW) : 2 à 8 heures Borne rapide DC (50-350 kW) : 20 à 60 minutes
Quels sont les avantages d’utiliser une borne de recharge qui fonctionne grâce aux énergies renouvelables ?
Les avantages sont à la fois économiques et écologiques. Grâce au circuit court, les usagers pourront bénéficier de tarifs de recharge très compétitif. Les énergies solaires et éoliennes sont des sources d’énergies inépuisables et peu émettrices de CO2, permettant ainsi d’améliorer le bilan carbone du véhicule électrique. De plus, l’électricité non-consommée par la station de recharge sera injectée sur le réseau pour répondre aux autres besoins domestiques, industriels etc.
Les sites de stockage par batterie
Généralités
Qu’est-ce qu’un site de stockage par batterie ?
Un site de stockage par batterie est une installation qui permet de stocker de l’énergie électrique sous forme chimique dans des batteries de grande capacité. Autrement dit, il permet de stocker l’électricité produite à partir de sources d’énergies renouvelables (solaire, éolien…) ou du réseau électrique et de la redistribuer en cas de forte demande.
Quels sont les avantages des sites de stockage par batterie ?
Les principaux avantages incluent : – L’intégration des énergies renouvelables en stockant l’électricité produite en surplus. – La stabilisation du réseau électrique en compensant les variations de production et de consommation. – Une meilleure gestion des pics de demande, réduisant les risques de coupures de courant. – Une réduction des émissions de CO₂ en limitant l’utilisation des centrales thermiques.
Comment fonctionne un site de stockage par batterie ?
Le principe est simple : lorsque l’électricité est abondante et peu coûteuse, elle est stockée dans les batteries. Lorsque la demande augmente ou que la production diminue, cette énergie est réinjectée dans le réseau. Un système de gestion intelligente optimise le stockage et la distribution pour maximiser l’efficacité énergétique
Les sites de stockage par batterie sont-ils sûrs ?
Oui, les sites de stockage par batterie respectent des normes de sécurité strictes. Ils sont équipés de systèmes de gestion thermique, de protection contre les surcharges et les courts-circuits, ainsi que de protocoles de surveillance en temps réel pour prévenir tout risque d’incident.