« Le renouvellement de nos parcs éoliens vise un triple objectif. Premièrement, il s’agit d’optimiser la production d’électricité renouvelable sur les sites les mieux ventés de France et qui ont été parmi les premiers à être exploités. Deuxièmement, cela permet de produire l’électricité la plus compétitive possible car l’éolien a connu des bonds technologiques conséquents. Enfin, le renouvellement des installations redonne aux territoires où sont situés les parcs, tout comme à Kallista Energy, une nouvelle visibilité sur 20 ans », explique Frédéric Roche, président de Kallista Energy.
Entre 30% et 60% d’électricité en plus
La commune de Trébry, située à environ 30 kilomètres au sud-est de Saint-Brieuc, accueille 6 éoliennes depuis 2005 pour une puissance totale de 9 MW. Les 5 éoliennes de Lanfains, à 25 km au sud-ouest de Saint-Brieuc, produisent quant à elles de l’électricité depuis début 2006 (7,5 MW de puissance au total).
Ces deux parcs éoliens seront renouvelés en 2021. Les éoliennes seront remplacées par des modèles plus performants qui permettront d’améliorer non seulement la production mais aussi les performances acoustiques et la gestion des éoliennes (démarrage par vent faible, meilleure intégration au réseau…).
Les renouvellements des parcs éoliens de Trébry et de Lanfains ont fait l’objet d’une demande d’autorisation complète, comme pour un nouveau parc, auprès des services de l’Etat. Des études écologiques, paysagères et acoustique ont été menées depuis 2016 avec l’appui d’experts indépendants.
Le nouveau parc éolien de Trébry produira environ 30% plus d’électricité avec le même nombre d’éoliennes. Le nouveau parc éolien de Lanfains passera à 6 éoliennes pour produire environ 60% d’électricité en plus que le parc actuel. Dans les deux cas, la hauteur des éoliennes restera inchangée (90 m). Le rotor passera quant à lui de 64 à 70 m. Les nouvelles éoliennes seront fournies par Enercon, l’un des fabricants d’éoliennes les plus réputés dans le monde. Au total, les deux nouveaux parcs éoliens permettront d’alimenter l’équivalent de plus de 18 000 bretons en électricité locale et renouvelable [4].